Ce que vous dites sur le rendez-vous de prévention peut se concevoir, monsieur le ministre. Mais, à l’article 26 bis, vous proposez des réponses spécifiques pour la psychiatrie et la pédopsychiatrie. Or, dans la situation actuelle, de telles réponses spécifiques ne pourraient pas être apportées.
En effet, certains départements connaissent actuellement une carence très préjudiciable de services de pédopsychiatrie, ce qui pose de gros problèmes aux centres départementaux de l’enfance et aux maisons d’enfants à caractère social (Mecs) – j’y reviendrai lors de l’examen de l’article 26 bis. Dans ces départements, l’absence de lits de rupture en pédopsychiatrie est absolument catastrophique !