Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, oui, nous avons activé les dispositifs européens.
Nous allons même un peu plus loin, puisque le Président de la République a souhaité que nous comparions la manière dont nos amis belges et hollandais, qui sont confrontés en ce moment même à des inondations similaires, mobilisent leurs mécanismes nationaux. Quel type d’accompagnement budgétaire prévoient-ils ? Quelle politique d’adaptation en amont mettent-ils en place ?
Dans la mesure où nous avons affaire à un événement climatique hors norme dont nous avons des raisons de penser qu’il se reproduira – les experts nous prédisent de plus en plus d’épisodes de pluies intenses et de sécheresses estivales –, il convient de regarder comment les autres pays se préparent.
Dans le même temps, permettez-moi de valoriser l’action de Marc Fesneau, qui a déclenché le dispositif sur les calamités agricoles. Il a fait ce matin un certain nombre d’annonces, à la fois pour les départements qui ont été touchés par la tempête Ciaran, par la tempête Domingos et par les inondations : 80 millions d’euros seront débloqués pour accompagner nos agriculteurs – les exploitants de fraises à Plougastel, tout comme les cultivateurs de betteraves ou les éleveurs que vous évoquez, se retrouvent aujourd’hui dans le dénuement. Nous sommes déterminés à utiliser tous les leviers nationaux et européens pour accompagner les sinistrés sur l’ensemble de notre territoire.
Au-delà des chiffres, au-delà des mécanismes, au-delà des reconnaissances, au-delà des labels, nous devons collectivement avoir une pensée, comme vous venez de le faire, monsieur le sénateur, pour les élus, les bénévoles, les associations et les employés municipaux qui sont sur le terrain et qui, depuis des jours et des jours, ne comptent ni leurs heures ni leur peine.
Je vous remercie de leur avoir rendu cet hommage. Ils sont au cœur de nos pensées. Nous pouvons collectivement les applaudir pour ce qu’ils font depuis le 6 novembre.