Mais il faut regarder la réalité en face et reconnaître que la filière se trouve dans une impasse. D’ailleurs, vous le savez bien, mes chers collègues, puisque, chaque année, ces questions reviennent dans nos débats et que vous réclamez des dispositifs supplémentaires.
Pour ma part, je soutiens l’idée, qu’Anne Souyris a effleurée, d’un prix minimum. Cela a deux avantages. D’une part, c’est plus favorable aux petits producteurs ; évidemment, tous les industriels, qui y voient une attaque et en sortiraient perdants, lancent des campagnes pour s’y opposer. D’autre part, l’effet sur la santé publique est positif.