Monsieur le ministre, je vois bien que, quelque part, nous vous touchons. En même temps, vous avez la noble et indispensable mission de redresser les comptes publics - mission pour laquelle vous avez mon soutien.
Je vous propose un petit exercice de niveau CE2, auquel j'invite vos collaborateurs à participer. C'est une classe que vous avez peut-être sautée… On y apprend les soustractions et les additions.
D'un côté, le coût du PTZ. Je vous l'accorde, ce dispositif coûte à l'État. Mais de l'autre côté, celui des soustractions – ou des additions, selon le point de vue qu'on adopte -, il y a la TVA que vous encaissez sur le logement, qui n'est pas négligeable. Il y a l'impôt que paieront le maçon, le plombier et les ouvriers du bâtiment, ainsi que les cotisations sociales correspondantes - qui ne vont certes pas à l'État, mais aideront à rétablir les comptes de la sécurité sociale, qui ne sont pas brillants. Il y a, aussi, la TVA que paieront les ouvriers qui travailleront sur les chantiers. Et à la fin, monsieur le ministre, je n'ai pas arrêté les comptes, mais je suis à peu près sûr que vous ne perdez pas d'argent dans l'affaire !