Ces mesures que nous proposons ne doivent pas être considérées isolément. Depuis le début de l'examen de ce projet de loi de finances, nous avons tenté de vous convaincre du bien-fondé d'une série de dispositions fiscales destinées à favoriser les comportements les plus vertueux, ceux qui ont le moins d'impact, et à pénaliser ceux qui ont le plus d'impact.
Les présents amendements s'inscrivent donc dans le cadre plus large d'un bouquet de propositions, qui se trouve une nouvelle fois balayé.
Le rapporteur général nous objecte que nos propositions sont très coûteuses, mais nous avions justement proposé de nouvelles ressources permettant de compenser de telles dépenses.
De surcroît, je le rappelle, l'inaction elle-même est très coûteuse ; importer toujours plus de produits neufs va nous coûter très cher d'un point de vue climatique, alors que nous sommes en train d'exploser un certain nombre de limites planétaires.
Je le répète, nos amendements n'ont de sens que réinscrits dans un bouquet de mesures qui, prises ensemble, pourraient réorienter notre économie dans le sens d'une plus grande circularité et d'une moindre consommation.