Comme notre collègue Rémi Féraud vient de le rappeler, nous sommes face à une problématique qui va au-delà de l’idéologie. Il s’agit en effet d’une situation particulière, liée au fait que certaines entreprises ont réalisé des superprofits.
L’idée n’est pas de s’attaquer aux bénéfices, qui sont essentiels à l’entreprise pour pouvoir se développer, prospérer et améliorer les conditions salariales de ses employés.
En l’occurrence, même s’il y a pu avoir une amélioration de la situation de certains salariés, il n’empêche qu’en bout de courses, les superprofits sont bien là, c’est-à-dire des profits qui augmentent de plus de 50 % !
Les dispositions proposées par ces amendements ne sont pas confiscatoires. Il s’agit de prendre seulement 20 % de ces superprofits et, donc, d’en laisser 80 % aux entreprises.
En la matière, faisons preuve d’un peu de solidarité. Je citerai André Malraux, pour faire plaisir aux LR : « On ne fait pas de politique avec de la morale, mais on n’en fait pas davantage sans. »