Je souhaite revenir sur les propos de M. le ministre. En effet, depuis le début de l’examen du projet de loi de finances pour 2024, nous débattons des ordres de grandeur et du rythme de la transition écologique.
Au départ, monsieur le ministre, vous nous avez indiqué que les 7 ou 10 milliards d’euros supplémentaires prévus sur le budget de l’écologie représentaient le tiers de l’effort à fournir et que les deux tiers de ces crédits seraient mobilisés en faveur des collectivités territoriales.
Or, à l’évidence, nous avons besoin d’outils, afin d’aider les collectivités locales à engager la transition de leurs flottes de bus, notamment.
L’objet de cet amendement est d’accompagner et de soutenir cette transition, qui doit être très rapide, je le rappelle, puisque les objectifs fixés doivent être atteints en 2030 et en 2050, c’est-à-dire demain.
Monsieur le ministre, nous ne comprenons pas quelle est votre propre appréhension des enjeux et du rythme auquel nos flottes de véhicules doivent être remplacées.