Aucun des gouvernements précédents, y compris ceux dans lesquels des écologistes ont occupé des fonctions, n'avait adopté une telle mesure : c'est au premier quinquennat que nous devons la loi du 30 décembre 2017 mettant fin à la recherche ainsi qu'à l'exploitation des hydrocarbures et portant diverses dispositions relatives à l'énergie et à l'environnement.
La France s'est engagée à interdire toute exploitation d'hydrocarbures sur notre sol à l'horizon 2040. Les forages que vous évoquez à la Teste-de-Buch sont le simple fait d'un renouvellement de concession, qui n'est pas interdit par la loi actuelle. Par ailleurs, ce renouvellement a fait l'objet d'une enquête publique entre le 28 août et le 26 septembre 2023, sans d'ailleurs qu'aucun riverain ne fasse part d'un dysfonctionnement ou d'une nuisance.
La question de la transition énergétique relève du portefeuille d'Agnès Pannier-Runacher, dont je vous prie d'excuser l'absence aujourd'hui, mais je peux vous indiquer que nous ne nous contentons pas de la loi du 30 décembre 2017. Le Gouvernement a adopté une véritable stratégie, car il ne suffit pas d'annoncer que nous sortirons des énergies fossiles : il faut aussi prévoir de quelle manière nous y arriverons.
Pour cela, nous devrons nous appuyer sur deux piliers : d'une part, l'accélération du développement des énergies renouvelables – c'est le sens de la loi du 10 mars 2023 – ; d'autre part, la relance du programme nucléaire.