Comme beaucoup d'entre vous, mes chers collègues, j'ai été alerté, notamment par l'épicerie solidaire de l'Auxerrois, ou l'épicerie Magali de Sens, sur les difficultés rencontrées par les acteurs de ce secteur, en raison de l'inflation significative du prix des produits alimentaires et de la hausse des coûts de l'énergie. Les épiceries sociales et solidaires doivent procéder à des arbitrages très difficiles, alors que le nombre des personnes qui les fréquentent augmente.
Un quart de ces institutions sont en déficit en 2023. La pérennité d'un certain nombre de structures est menacée. Or ces dernières jouent un rôle essentiel.
C'est pourquoi je propose, comme les orateurs précédents, d'augmenter de 2 millions d'euros les crédits du Cnes. Celui-ci a été créé en 2014-2015, pour compenser les crédits que versait le Fonds européen d'aide aux plus démunis (Fead). Son budget atteint les 8 ou 9 millions d'euros, mais un geste supplémentaire serait de nature à consolider son action.