Intervention de François Bonhomme

Réunion du 6 décembre 2023 à 10h30
Loi de finances pour 2024 — État b

Photo de François BonhommeFrançois Bonhomme :

Madame la ministre, vous me parlez de la DSECG, dotée de 40 millions d'euros. Je puis comprendre que le budget ne soit pas le cadre idéal pour traiter cette question, mais une dotation de 40 millions d'euros pour réparer un préjudice estimé entre 3 milliards et 3, 5 milliards d'euros, qui va en outre s'accroître dans les années à venir à cause du dérèglement climatique, cela paraît insuffisant.

Notre collègue Lavarde a fait des préconisations très intéressantes, dans le cadre de son rapport d'information, et a démontré que le système actuel n'était plus soutenable. Par conséquent, le régime des catastrophes naturelles est appelé à évoluer. La situation est à présent parfaitement connue, elle a été très bien décrite dans des rapports divers. On ne peut donc pas éternellement botter en touche.

Je rappelle comment les choses se passent aujourd'hui : le maire se fait le porteur des mauvaises nouvelles concernant un système assurantiel piloté par l'État, et les administrés, en général en détresse, ne comprennent absolument pas le cheminement de la décision et en viennent parfois à mettre en cause les maires, qui n'y sont pour rien !

Il faut prendre ce sujet à bras-le-corps ; on ne peut plus attendre des conclusions de rapport à venir, car les rapports passés sont déjà explicites.

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