Je partage l’avis de la commission.
Cet amendement sert au moins à lancer un appel et me donne l’occasion d’affirmer que la somme de ces travaux ne s’est pas perdue dans les limbes.
La mission Ledoux a été diligentée par le ministère de l’intérieur, auquel il revient en effet de reconnaître l’état de catastrophe naturelle, ce qui ajoute indéniablement de la complexité à l’ensemble.
Le sujet concerne donc le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, le ministère de l’intérieur et des outre-mer et le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique. Ces trois administrations sont au travail en ce moment même sur le sujet.
Ajouter 20 millions d’euros, ainsi que tend à le faire cet amendement, n’apporterait rien : placés dans la mauvaise case, ces crédits ne permettraient aucun financement supplémentaire. Par ailleurs, les sommes en cause ne se comptent pas en millions d’euros.
Le sujet concerne d’abord le repérage. Les données de Météo-France conduisent à inclure certains territoires et à en exclure d’autres ; il est vrai que l’ordonnance du 8 février, laquelle a permis de tenir compte des sécheresses successives, n’a pas suffi à intégrer toutes les zones concernées en été.
Nous travaillons donc sur la totalité du dispositif : l’alerte, la prévention, l’indemnisation et le régime des catastrophes naturelles.