Chaque année, je reviens à la charge avec mon amendement sur la maladie de Lyme. C’est aussi une façon de témoigner du désespoir des malades et de leurs familles. Je souhaite encore rappeler combien la recherche sur cette maladie et ses traitements ainsi que les dispositifs de prise en charge des malades sont essentiels.
La crise sanitaire déclenchée par l’épidémie de covid-19 a mis en lumière les risques liés aux zoonoses, dont il existe plus de deux cents types connus. Les maladies vectorielles à tiques, dont la maladie de Lyme, en font partie et sont parmi les plus courantes en Europe. Chaque année en France, 50 000 nouveaux malades atteints de cette borréliose sont diagnostiqués.
Selon le rapport d’information relatif au financement et à l’efficacité de la lutte contre la maladie de Lyme de la députée Véronique Louwagie, l’effort de recherche est très modeste et décevant au vu de l’augmentation rapide des cas au fil des années, puisqu’il serait inférieur à 1, 5 million d’euros par an.
Telles sont les raisons qui me poussent, cette année encore, à déposer cet amendement. J’espère que vous serez nombreux à le voter.