La question qui se pose est celle de l'évaluation. Cela fait tout de même un certain temps que nous travaillons sur ces sujets. Or nous n'avons pas le sentiment que la déradicalisation ou le traitement de ces détenus avancent.
Je ne suis pas sûre que 3 millions d'euros de plus seront suffisants, mais pensez-vous que nous disposerons d'une évaluation à un moment ou un autre, monsieur le garde des sceaux ? Celle-ci apparaît d'autant plus nécessaire que ce problème se pose depuis longtemps. En l'occurrence, nous parlons du cadre carcéral, mais n'oublions pas le suivi des personnes radicalisées à leur sortie de prison, qui, je le sais, ne dépend pas complètement de votre ministère.
J'y insiste : le problème demeure aujourd'hui. Je vais donc maintenir mon amendement par principe, même s'il est probable qu'il ne sera pas adopté.