Cet amendement d'appel vise à appeler l'attention sur la nécessité de travailler au développement du rétrofit. Je remercie le rapporteur de son amendement n° 7 qui intègre notre demande ; je retirerai donc mon amendement.
Je profite toutefois du temps de parole qui m'est alloué pour insister sur la nécessité de développer la filière rétrofit en France.
Dans le débat sur le verdissement du parc automobile, il est souvent fait référence au poids et aux émissions de carbone dues à la production du véhicule. Le rétrofit constitue un élément de réponse à ces deux problématiques – c'est une évidence.
J'ajoute qu'au-delà des considérations purement techniques nos concitoyens peuvent éprouver un lien affectif avec leur véhicule, avec lequel ils se sont constitué des souvenirs forts. Pour certains, c'est la voiture de leur grand-mère, celle qui leur a servi le jour de leur mariage ou encore la première voiture qu'ils ont achetée et qu'ils voudraient transmettre.
Le rétrofit leur permet de mettre à jour leur véhicule sans en perdre ni le cachet ni les souvenirs : on garde sa petite Clio pour que ses petits-enfants puissent un jour l'utiliser pour partir en vacances.