Certains ont suggéré de réparer plutôt que d’acheter du neuf, d’autres de reconditionner ou encore de recycler, d’autres enfin de louer.
L’un de ces spots mettant en avant un dévendeur – tel était le thème de la campagne publicitaire de l’Ademe – a suscité de l’émotion. Nous ne nous trompions pas forcément de message, mais de cible : en l’occurrence, un commerce physique était ciblé, alors que le principal problème aujourd’hui est posé non par les commerces physiques, mais par les plateformes de vente en ligne.
C’est le paradoxe que vous décrivez, madame la sénatrice. Chacun d’entre nous achète en moyenne 30 % de vêtements de plus qu’il y a dix ans. Pourtant, les enseignes physiques ferment. C’est bien la preuve que réduire la consommation, en faisant en sorte que moins de vêtements soient achetés, ne conduit pas à leur fermeture.
La question, c’est de savoir quels types de vêtements sont achetés, à quel endroit et de quelle qualité.