Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, au même titre que le reste du continent européen, notre pays fait face aujourd'hui à un afflux migratoire majeur.
Nos partenaires européens ont pris diverses mesures pour y faire face. Ainsi, la Finlande a fermé sa frontière avec la Russie et le Danemark a envisagé de renvoyer ses migrants vers le Rwanda.
Il faut dire que la Turquie, la Biélorussie et la Russie n'hésitent pas à employer les flux migratoires comme une arme géopolitique contre l'Europe.
Nos concitoyens sont 71 % à considérer que l'immigration est trop importante en France. Dans ces conditions, nous devions légiférer.
Il fallait mettre un terme aux détournements manifestes de notre droit, comme l'a rappelé le président de la commission des lois, mettre en œuvre une immigration choisie, sur la base de quotas, et reconduire à la frontière ceux qui n'ont pas leur place dans notre pays.
Nous nous réjouissons, au sein du groupe Les Indépendants – République et Territoires, que la commission mixte paritaire soit parvenue à un accord.
L'équilibre général du texte issu du Sénat a été respecté. Il oriente notre pays vers une immigration choisie. Le Parlement a fait ce choix en précisant, d'abord, ce qu'il voulait : un flux d'immigration mieux contrôlé, notamment par l'instauration de quotas.
Le texte sur lequel nous allons voter rappelle également un principe fondamental : le communautarisme n'a pas sa place dans notre pays !