Obtenir des informations pertinentes sur les projets des sociétés nous a demandé, à nous parlementaires, beaucoup de pugnacité. C’est en recoupant les informations que celles-ci fournissent à des investisseurs sur les marchés financiers que l’on peut cerner leurs véritables intentions.
Pour ma part, voilà six mois que je m’y intéresse, depuis la discussion du projet de loi de finances, le 19 novembre 2010, et j’ai compris qu’il y avait un problème. Quand la mobilisation populaire est née, au mois de janvier, j’ai immédiatement fait le rapprochement avec la demande de la majorité sénatoriale de maintenir une niche fiscale au profit des sociétés qui extraient des hydrocarbures.
Je me suis donc informée sur le modèle financier, classiquement spéculatif, qui est caché derrière ce type d’activités.