Je vous remercie, monsieur le sénateur, de cette question de bon sens et d’actualité, à laquelle je vais essayer de répondre très précisément.
La mise en place du mécanisme pérenne à partir de 2013 nécessite une révision du traité de Lisbonne pour un certain nombre d’États membres, dont l’Allemagne.
Mais, vous avez raison, le principal défi auquel nous sommes confrontés est de ne pas ouvrir la boîte de Pandore et la machine à fantasmes, qui nous entraîneraient dans un mécanisme de transposition aléatoire. Je garde le même cap : priorité, dans cette période, à notre crédibilité et à notre rapidité.
La France milite pour une révision la plus simple et la plus circonscrite possible, pour éviter d’ouvrir le champ et de multiplier les modifications du traité. Il s’agit seulement de procéder à une frappe chirurgicale.