Monsieur le président, nouvellement élu à mon poste de président du groupe socialiste, j'aurais préféré intervenir dans d'autres conditions.
Néanmoins, je veux ce matin vous faire part de ma stupéfaction et de ma colère.
A l'issue des dernières élections sénatoriales, le groupe socialiste a obtenu un gain de quatorze sièges. Or, aujourd'hui, il se trouve lésé dans la répartition qui nous est proposée puisqu'il ne disposera que de six membres au sein du bureau.
Alors qu'il a droit à deux postes de vice-président, ses membres viennent d'assister, au Sénat, à un grand complot dans lequel tout le monde a joué contre lui.