Monsieur le secrétaire d'Etat, les sociétés qui souhaitent développer leurs activités hors du territoire national peuvent naturellement passer par les postes d'expansion économique. Chacun sait qu'il s'agit sans doute de l'un des supports les plus puissants en la matière.
Pour autant, le responsable d'une PME qui souhaite s'établir dans un pays étranger a besoin d'être accompagné par des professionnels susceptibles de le conseiller sur le plan juridique et de l'informer sur l'évolution des marchés. S'il décide de s'en remettre pour cela à un grand cabinet, bien souvent, il ne pourra avoir affaire qu'à un cabinet anglo-saxon.
Il est donc très urgent de promouvoir, hors du territoire national, le développement de ces professions libérales, qui éclairent les décisions des PME aussi bien que peuvent le faire les centres de gestion et les postes d'expansion économique.
Il serait donc fâcheux de ne pas encourager tous ces cabinets à se projeter hors de nos frontières. Je souhaite vivement que le Gouvernement revoie sa position sur ce point particulier. En effet, celui qui décide d'aller faire des affaires à l'international, en Orient ou ailleurs, doit pouvoir être aidé pour tenir ses comptes. Or, s'il part de l'idée que seuls les grands cabinets anglo-saxons sont compétents en la matière, il fait preuve d'un fatalisme bien dommageable pour les professionnels français.