... ou encore de celui de Nice-Côte d'Azur, qui n'est toujours pas reliée par la LGV ?
A terme, monsieur le ministre, combien de grands aéroports régionaux, sur la douzaine qui existe actuellement, résisteront ? Cinq ? Six ? Ce sera véritablement dramatique pour les économies locales et régionales touchées par ces éventuelles fermetures.
Ces nouvelles sociétés aéroportuaires qui auront à faire face à une forte concurrence du TGV risquent de faire pression sur la masse salariale et d'accroître le recours à la sous-traitance.
Elles chercheront à diversifier leur activité au détriment du coeur de leur métier et de leur vocation aéroportuaire.
En définitive, on ne peut que s'interroger sur ce véritable cadeau foncier fait à des sociétés privées qui vont pouvoir bénéficier gratuitement des infrastructures financées par l'argent public.
Pour toutes ces raisons, nous demandons la suppression de cet article.