Notre débat prend un mauvais départ : il ne tient compte ni des propos qui ont été tenus ni des positions qui avaient pourtant été clairement exprimées !
Le sous-amendement n° I-506 de la commission des finances, qui n’a plus d’objet puisque le sous-amendement n° I-97 rectifié vient d’être adopté, visait bien à établir une garantie de recettes fiscales minimales pour les collectivités qui ont accueilli des éoliennes et ont planifié des investissements. Son adoption aurait permis d’empêcher que les collectivités les plus faibles soient sollicitées par des promoteurs extrêmement puissants et fassent l’objet d’incitations excessives.
En revalorisant dans de telles conditions l’IFER, nous aboutissons au résultat inverse à celui que nous cherchions à atteindre ! L’incitation sera beaucoup plus importante et la carotte beaucoup plus grosse ! Les sollicitations et les convoitises seront encore plus fortes. Nous savons pertinemment que, dans ce domaine, un syndicat des énergies renouvelables se déploie méthodiquement sur le territoire et utilise pour cela des méthodes contestables !