Monsieur le ministre, permettez-moi, à mon tour, de vous féliciter de tout cœur pour votre nomination.
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, avec 9, 5 milliards d’euros en 2011, l’effort budgétaire de la France en faveur de l’aide au développement reste considérable. Toutefois, comme l’a souligné l’un de nos rapporteurs pour avis, il est encore très loin de l’engagement qui avait été pris devant la communauté internationale.
En 2008, la France confirmait sa volonté de consacrer 0, 7 % du revenu national brut à l’aide publique au développement. En 2011, elle y consacrera 0, 47 % de la richesse nationale. Si l’on est négatif, on dira que c’est moins que l’objectif fixé pour 2015, moins que l’objectif fixé pour 2011 et moins que l’objectif fixé pour 2010. C’est également moins que l’effort effectivement réalisé en 2010.
Reste que nous sommes tous conscients des contraintes budgétaires qui pèsent sur nos comptes publics. Dans le contexte actuel, le fait que les crédits alloués à l’aide publique au développement demeurent quasi stables témoigne de l’attachement de notre pays à cet effort de solidarité. C’est pour cette raison que les membres du groupe de l’Union centriste voteront les crédits de cette mission.