Le statut actuellement applicable à Saint-Pierre-et-Miquelon est le fruit d’un héritage du passé. Le territoire est exclu de certains dispositifs en vigueur dans la métropole. Il en résulte, et c’est ce qui me gêne, que certains de ses habitants ne se sentent pas français à part entière.
Ce statut particulier, naguère bénéfique pour Saint-Pierre-et-Miquelon, lui porte aujourd’hui préjudice dans certaines circonstances. La mise aux voix de l’amendement me permettrait de connaître le sentiment de mes collègues sur cette question, de savoir s’ils ont bien compris l’objet de mes préoccupations.
Rien ne nous interdira ensuite, et je le souhaite d’ailleurs vivement, d’évoquer cette question avec M. le secrétaire d’État.