Dans sa sagesse, l’Assemblée nationale a atténué le coup de rabot non pas sur l’ensemble de la réduction d’impôt, mais sur les investissements productifs, et encore l’a-t-elle fait avec beaucoup de modération.
Lors de la seconde délibération à l’Assemblée nationale, faisant preuve d’un grand discernement, le Gouvernement n’a pas remis en cause ce vote-là des députés. D’autres dispositions ont été écartées, mais celle-ci n’a pas subi le coup de râteau – on passe de l’établi du menuisier à la resserre du jardinier ! – de la seconde délibération.
Compte tenu des efforts que nous avons déjà fournis et que nous sommes encore prêts à fournir dans l’avenir, j’aurais souhaité que le Sénat ne pénalise pas les investissements productifs et laisse ce différentiel de rabot – 10 % d’un côté, 4 % de l’autre – inchangé.
J’espère que l’ensemble de mes collègues, qu’ils appartiennent à la majorité ou à l’opposition, voteront cet amendement.