… vous tenez absolument à évoquer un hypothétique futur texte relatif à cette privatisation. Certes, ce qu’une loi a fait, une autre loi peut le défaire, mais quel parlementaire pourrait s’en émouvoir ? C’est le principe même de la démocratie !
Cessons donc de débattre d’un projet de loi qui pourrait venir ultérieurement modifier celui que nous examinons aujourd'hui, d’autant que, si l’on entend s’opposer à la privatisation de La Poste, le maintien du statut d’EPIC n’est pas une garantie pour l’avenir : rien n’empêcherait qu’une autre loi intervienne ensuite pour transformer directement La Poste en société de droit privé, le passage par le statut de SA n’étant en rien une étape obligatoire.
Je suis quelque peu chagriné de voir des collègues pour qui j’ai beaucoup d’estime et de sympathie…