Nous avons eu de longs débats sur le principe de la décentralisation et sur les objectifs que nous visions en ce domaine. Parmi ces objectifs figuraient la nécessité de nous adapter aux particularités du terrain et la possibilité de mener des expérimentations afin de déterminer les meilleurs outils pouvant être utilisés dans telle ou telle région.
J'avoue ma perplexité dans ce débat.
L'Ile-de-France est effectivement une région un peu à part - il ne s'agit pas de s'en glorifier, c'est un constat - où le problème des espaces verts se pose à l'évidence d'une manière différente compte tenu de l'extrême importance de la pression foncière. Or nous disposons d'un outil - mis en place, je le rappelle, par Michel Giraud -, qui fonctionne à la satisfaction de tous. Nous ne demandons rien d'extraordinaire, sinon le maintien d'un système qui fonctionne.
Par ailleurs, s'agissant de l'argument du président-rapporteur de la commission selon lequel il ne faut pas aller contre les départements, je précise que ce n'est nullement notre intention. A cet égard, je n'ai pas du tout souscrit à l'amendement n° 315 rectifié, présenté tout à l'heure à l'article 19, qui visait à exclure les départements de la consultation ; celle-ci me paraît pleinement justifiée.
Cet amendement n'a pas été adopté. Par conséquent, même si mon amendement n° 149 avait été voté, la région aurait nécessairement consulté les départements ; tout se serait passé en accord avec eux, comme cela s'est toujours fait, à la satisfaction de tout le monde.
Ayant été invité à retirer cet amendement, j'y consens, mais à regret.