Nous sommes invités à nous prononcer sur un projet de loi qui affichait l’ambition de dessiner la région d’Île-de-France de demain, de faire entrer Paris dans le XXIe siècle. Ce devait être un projet global pour la région capitale, le projet de tous les Franciliens, voire de tous les Français, puisqu’il se voulait d’intérêt national. Il devait réunir différents acteurs : des architectes, des urbanistes, des collectivités territoriales, des habitants, afin de permettre à la fois à Paris de s’inscrire d’égal à égal avec Londres ou Shanghai dans la compétition internationale, et à Clichy-sous-Bois de retrouver un peu d’espoir.
Au final, comme vous en avez fait la démonstration en séance, monsieur le secrétaire d’État, ce projet, loin d’être le fruit d’un travail commun, est l’expression de la volonté d’un homme, presque seul contre tous. Ce n’est pourtant pas l’opposition qui l’a déploré avec le plus de véhémence dans cet hémicycle, mais bien des membres de votre propre majorité.