Je pense que la politique étrangère de la France doit se jouer à trois niveaux : national, européen et international.
Sur le plan interne, le deuxième réseau diplomatique et consulaire du monde connaît des difficultés financières qu’il ne faut pas nier : une réflexion et une réforme doivent être menées au nom de l’efficacité. Nous disposons sur ce point des excellents rapports budgétaires dans lesquels notre collègue Adrien Gouteyron, que nous avons entendu voilà quelques instants, a ouvert de nombreuses pistes de réforme.
Sur le plan européen, les choses se sont améliorées depuis l’échec du référendum de 2005 : cela doit être mis au crédit de l’action du Président de la République.
Le couple franco-allemand a retrouvé sa vitalité, et il faut s’en féliciter.