Cet amendement vise à préserver les acquis obtenus par l’agriculteur sous mode de production biologique en cas de réorganisation foncière dans le cadre d’un aménagement foncier.
Pourquoi cette priorité au « bio » ?
La pratique de l’agriculture biologique implique une amélioration notable de la parcelle considérée, en termes de qualité du sol et donc en termes de valeur foncière.
Cela mérite une explication. En effet, à partir du moment où l’agriculture biologique n’utilise pas d’engrais chimiques, l’apport d’azote se fait à travers des composts de qualité, ce qui a aussi pour effet d’améliorer notamment la structure du sol. On a donc un sol de meilleure qualité.
Comme la pratique de la culture biologique correspond à un investissement particulier, en temps, en travail, il me paraît légitime qu’elle devienne prioritaire en cas d’aménagement foncier.