Madame la ministre, je suis en partie satisfait par votre réponse, puisque vous nous dites que les agences peuvent aller jusqu'à 30 % de réduction de la pénalité. Je précise toutefois que ce chiffre en valeur absolue ne correspond pas toujours à la réalité de l'effort qui a été consenti par lesdits producteurs.
Je rejoins également ceux qui, à l'instar de M. le rapporteur, dénoncent certaines pratiques des consommateurs. Pour ma part, je suis intervenu sur ce sujet lorsque je me suis exprimé sur l'article 37. Au lieu de fustiger les producteurs, parce qu'ils utilisent des pesticides, certains consommateurs feraient mieux d'accepter des produits moins calibrés, mais plus respectueux de l'environnement.
C'est donc une éducation de l'ensemble de la chaîne production-consommation à laquelle il faut procéder. Dans cet esprit, le fait de soumettre des zones entières à des pratiques plus respectueuses de l'environnement participe à l'éducation du consommateur. Il s'agit d'une action non pas isolée dans son contexte, mais au contraire largement répandue.
C'est la raison pour laquelle, même si la réduction de 30 % me satisferait sur le plan du principe, son plafonnement me gêne, parce qu'il ne correspond pas toujours à l'exacte réalité de l'effort qui a été consenti.