Monsieur le président, madame le ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, dans quelques instants, en votant par scrutin public à la tribune, nous allons apporter la dernière pierre à l’examen de ce budget si particulier qu’est celui de 2009.
Budget particulier, d’abord, parce qu’il a été élaboré avant que ne survienne la déflagration financière, qui, comme nous le voyons, est en train de muter en crise économique et, demain peut-être, en crise sociale.
Budget particulier, ensuite, parce qu’il a connu de substantielles modifications tant des hypothèses macroéconomiques qui le fondent que, par voie de conséquence, du niveau du déficit.
Budget particulier, enfin, parce que nous savons déjà que les deux lois de finances rectificatives que nous allons examiner – la première, pour 2008, les 18, 19 et peut-être même le samedi 20 décembre, la seconde, pour 2009, dès janvier prochain – vont avoir pour effet de modifier de façon significative l’équilibre et le déficit prévisionnel. Rendons hommage à la réactivité du Gouvernement en ces temps de crise.