M. François Fortassin. Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, mon excellent collègue Jacques Mézard ayant traité du fond, je me mettrai à la place des citoyens de base, que je diviserai en deux catégories : d’une part, les ignares, qui ne connaissent pas le Conseil économique et social et n’ont donc rien à dire ; d’autre part, ceux qui sont un peu plus avertis et trouvent à cette noble institution un certain nombre de défauts. Parmi ces derniers, figure le caractère totalement discrétionnaire des nominations par le pouvoir exécutif, ainsi que l’existence de conseillers surnuméraires à propos desquels notre citoyen de base devra un peu se renseigner : il aura alors vite le sentiment que quelque chose n’est pas clair ! En réalité, cette fonction sert à « recaser » les recalés du suffrage universel