M. le ministre nous dit qu’on en reparlera l’an prochain. J’ai très bien compris ses arguments. Mais les entreprises en question ont besoin d’une décision rapide. D’autant qu’une dynamique a été enclenchée par le rapport que j’ai remis au Premier ministre et par des propositions que ce dernier a déjà actées.
Renvoyer à la fin de l’année prochaine une décision que nous pouvons prendre aujourd’hui et qui, de surcroît, n’aurait aucun impact sur le budget de 2010, c’est refuser d’envoyer à des dizaines de milliers de PME et TPE de notre pays le signal qu’elles peuvent continuer à investir dans la création de nouveaux produits et de nouvelles collections.
Les chefs d’entreprises ne peuvent pas attendre la mi-décembre 2010 pour poursuivre, voire amplifier leurs investissements dans la création.
J’ai pris bonne note de l’amendement similaire présenté par mon collègue Jean-Pierre Sueur. Ce sujet transcende les clivages politiques, et je m’en réjouis. J’invite les auteurs de cet amendement à se rallier au mien.
Je maintiens donc l’amendement, monsieur le président.