Un accord avait été passé entre le Gouvernement et les constructeurs. Ces derniers en ont observé les termes : pourquoi ne pas le respecter ?
Ce qui est en jeu, c’est l’avenir de dizaines de milliers de salariés, employés tant par les constructeurs que par les PME sous-traitantes. Vous avez affirmé, monsieur le ministre, que le secteur automobile se porte bien : ne crions pas victoire trop tôt ! Les aides mises en place continuent de produire leur effet, mais la situation reste encore très fragile.
Par ailleurs, dans la perspective du sommet de Copenhague, l’idée est de promouvoir l’achat de véhicules propres qui soient produits chez nous. Ma proposition est simple : respectons l’accord passé entre le Gouvernement et les constructeurs. On nous dit que le coût du dispositif est de 500 millions d’euros et que nous devons être attentifs à la situation des finances publiques : je trouve cet argument difficile à admettre, alors que le paquet fiscal coûte 14 milliards d’euros !