Intervention de François Fortassin

Réunion du 16 février 2005 à 15h00
Modification du titre xv de la constitution — Article 1er

Photo de François FortassinFrançois Fortassin :

Ensuite, je considérais également, à tort ou à raison, qu'il fallait rééquilibrer le rapport entre les pays méditerranéens et les pays de l'Europe du Nord-Ouest. De ce point de vue, l'entrée de l'Espagne était indispensable.

Vingt ans après, qu'observons-nous ? Ce pays s'est formidablement développé ; la démocratie s'est implantée de façon pérenne et durable, voire définitive. Pour autant, l'entrée de l'Espagne n'a certainement pas empêché la France de se développer !

Mes chers collègues, si, à l'époque, nous avions refusé l'entrée de l'Espagne, ce pays serait vraisemblablement à l'heure actuelle un Etat plus ou moins dictatorial et son retard économique serait considérable.

L'élargissement ne me fait donc personnellement pas peur. Je n'envisage pas non plus cette question en termes de bonheur ou de malheur de ceux qui voteront. Je veux simplement rappeler à ceux qui se prononceront en votant oui ou non que la France fait figure, en Europe - on le constate lorsque l'on va dans un certain nombre de pays -, d'exemple en la matière. Si nous votons non, nous risquons fortement de décevoir de nombreuses aspirations démocratiques, ...

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion