Intervention de Jean Arthuis

Réunion du 29 mars 2005 à 10h00
Société pourl'expansion des ventes des produits agricoles et alimentaires sopexa — Débat sur un rapport d'information

Photo de Jean ArthuisJean Arthuis, président de la commission des finances :

Il n'est pas dans mon intention de prolonger le débat ni d'abuser de l'écoute de M. le secrétaire d'Etat, mais il faut être positif.

En 2004, la signature de la convention a eu lieu au mois de juin. N'est-ce pas formidable, pour une société qui se veut opérationnelle, d'avoir la confirmation des engagements du principal bailleur de fonds au mois de juin ? C'est une situation franchement scandaleuse ! J'exagère peut-être en utilisant ce terme, mais on ne peut pas gérer une société avec autant d'incertitudes.

Certes, en 2005, le progrès réalisé est considérable, puisque la convention sera signée au mois d'avril. Mais convenez, monsieur le secrétaire d'Etat, que tous ces atermoiements au sein de la sphère publique au sujet des gels de crédits altèrent en partie les engagements que vous prenez à la tribune. Les arbitrages doivent intervenir plus rapidement, car une telle situation ne peut pas durer.

Ces moments de rencontre et de dialogue, où la spontanéité l'emporte sur l'aspect formel, sont nécessaires, car, tant au Sénat qu'à l'Assemblée nationale, nous courons le risque d'avoir des échanges convenus. Je souhaite que nous fassions preuve d'une plus grande conviction, car c'est à ce prix que nous parviendrons, au-delà de l'hémicycle, à faire partager nos analyses et à faire bouger l'Etat. Ainsi, nous donnerons à la France la possibilité de tirer profit de l'ensemble de ses atouts.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion