Après avoir poursuivi les consultations jusqu’à la fin de la semaine dernière, j’ai proposé hier matin à la commission des affaires culturelles de reporter d’un an la date d’application de ce nouveau dispositif. Je l’ai fait d’autant plus facilement qu’une majorité d’entre nous était favorable à ce compromis.
Nous tenons beaucoup à cette réforme que nous considérons comme un moyen essentiel pour lutter contre le taux d’échec très élevé des étudiants en première année d’études de santé. Nous attachons plus d’importance à l’adoption de son principe, qui semble faire l’objet d’un large consensus, qu’à sa date d’application.
Ce report permettrait de mettre en place, dans la sérénité, les conditions d’un succès plus affirmé de cette réforme.
En outre, cette année supplémentaire laisserait le temps aux universités de parfaire leur préparation et aux lycéens de mieux s’informer en amont.