Monsieur Hyest, vous avez complété l'explication apportée par mon amie Eliane Assassi et je n'ai donc aucune difficulté à vous comprendre.
J'ai bien entendu également ce qu'a dit M. Jean-Louis Borloo, qui a exprimé publiquement, une nouvelle fois d'ailleurs son opinion. Monsieur le ministre, c'est avec plaisir que je vous ai entendu exprimer votre position.
La région dont vous venez vous a appris ce qu'est l'immigration et ce que la France doit à celle-ci, sans oublier bien sûr ce que l'immigration doit à la France ; il me semble d'ailleurs que tous les élus de la nation devraient aussi en être conscients. Pour notre part, nous n'avons jamais tenu à ce sujet de propos unilatéral, béat ou naïf.
Nous souhaitons que les personnes étrangères puissent, dans des conditions à définir, voter lors des élections locales
Plus de la moitié des habitants de la ville que je dirige sont soit étrangers, soit d'origine étrangère. Au fil des décennies - l'immigration, dans ma commune, remonte à 1924 - certains d'entre eux ont acquis la nationalité française.