La réforme qui est intervenue en 2003 a permis de revenir à un dispositif beaucoup plus raisonnable, qui garantit le pluralisme de la représentation du Sénat, tout en rétablissant celle de tous les territoires. A partir de 2010, en effet, 166 sièges de sénateurs, soit 48 %, seront attribués au scrutin majoritaire à deux tours ; les 180 sièges restants, soit 52 %, le seront à la représentation proportionnelle.
Il s'agit d'un bon équilibre, qu'il convient de ne pas modifier. C'est pourquoi j'émets un avis défavorable sur cet amendement.