Lorsque j’abordais les pratiques agricoles avec mes élèves, les enfants de viticulteurs se disaient prêts à utiliser des molécules moins nocives pour l’environnement, mais les produits « doux » coûtent plus cher que les produits polluants.
En insérant la disposition que je préconise dans le projet de loi, les dégâts subis par l’environnement seraient tout simplement payés. Les molécules douces devraient en effet être moins taxées que celles qui sont dangereuses. En économie, cela s’appelle l’internalisation des coûts.
Si, ce soir, à l’occasion du volet « agriculture » du Grenelle de l’environnement, on refuse le principe d’internalisation des coûts – je n’ai pas dit qu’il fallait entrer dans les détails –, cela signifie que l’on ne fait que de la parlote et que l’on ne cherche pas à atteindre les objectifs fixés.
Je le répète, il s’agit de problèmes concrets soulevés par des élèves. J’aimerais bien une réponse à cet égard.