Monsieur le président, nous regrettons que chaque intervenant ne dispose que de cinq minutes pour intervenir dans la discussion d'un budget portant sur des crédits d'un montant atteignant plusieurs dizaines de milliers d'euros et qui concerne des milliers de salariés dont l'avenir est en jeu.
Par ailleurs, il est tout de même paradoxal que le Premier ministre fasse des annonces relatives aux 35 heures, au compte épargne-temps, aux heures supplémentaires, toutes mesures qui tendent à démanteler les 35 heures et, de ce fait, à ramener la législation du travail soixante ans en arrière, le jour où le Sénat examine le budget consacré à l'emploi et à la formation professionnelle. Ce n'est bon ni pour le Parlement, ni pour l'image du Sénat.