Partout dans le monde, un certain nombre de citoyens veulent qu’on parle français. Et pour eux, nous avons un devoir d’intransigeance francophone.
Je suis allé à Bruxelles défendre le français. À Bruxelles, le président de l’Union parle français, le président de la Commission parle français, beaucoup d’acteurs parlent français. Mais dans la salle de presse, quand on parle français, quand un journaliste veut poser une question en français, il y a un brouhaha, comme des reproches, comme si on perdait du temps quand on parle français ! C’est inacceptable !
Il est tout aussi inacceptable que, dans certaines circonstances, de grandes personnalités françaises abandonnent l’usage de leur langue, lorsqu’elles s’expriment dans des institutions où le français est reconnu comme langue officielle ou langue de travail.