Enfin, la vérité sur notre diplomatie, c’est affirmer haut et fort la politique française au Moyen-Orient. La prolifération nucléaire est dangereuse, chacun le voit bien avec le nouvel et grave incident de frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. La politique menée par Téhéran est un faux-semblant. Le Président de la République l’a souligné. La fermeté, là aussi, doit prévaloir : tout recul de la position des Six serait considéré comme un encouragement à une intransigeance de plus en plus grande. Même si le pouvoir iranien est aujourd’hui plus que jamais divisé, le sentiment national est très marqué et une maladresse pourrait retourner une opinion publique intérieure aujourd’hui lassée de son Gouvernement et une jeunesse que nous espérons avide de connaître des lendemains meilleurs.
Voilà quelques remarques très générales, madame le ministre d’État, sur la politique étrangère de la France et j’espère qu’elles pourront toutes être reprises dans la politique et la diplomatie européennes que vous allez avoir à aborder. C’est une des révolutions que nous connaîtrons, je l’espère du moins.
Je n’aurai garde d’oublier, madame le ministre d’État, la raison essentielle de votre présence aujourd’hui au banc du Gouvernement. Vous sollicitez 5 016 millions d’euros en autorisations d’engagement, en hausse de 14 millions d’euros, soit 0, 3 %, par rapport à 2010 et 5 100 millions d’euros en crédits de paiement, en augmentation de 183 millions d’euros, c’est-à-dire 3, 7 %, par rapport à 2010.
Ma collègue Nathalie Goulet entrera bien plus dans le détail de ces mesures, mais sachez que le groupe de l’Union centriste vous apportera son soutien et vous souhaite bon travail dans ce ministère, qui est difficile, pour accompagner la politique de la France.