Le Gouvernement souscrit à la proposition du rapporteur spécial. Il est évident que la protection sociale, en France comme à l’étranger, est pour tous les Français un droit intangible. Les plus modestes de nos compatriotes doivent pouvoir bénéficier de l’adhésion à la Caisse des Français de l’étranger. J’ai entendu un certain nombre de sénateurs évoquer tout à l’heure des solutions difficiles.
Les ressources financières de la Caisse, supérieures à 40 millions d’euros, doivent permettre de soutenir le coût de ces adhésions, relativement limité.
Je rejoins votre rapporteur dans son analyse des grandes difficultés que nous rencontrons avec ce programme, je ne vous l’ai pas caché. Gager sur tel ou tel élément revient à gêner, voire empêcher certaines actions indispensables.
L’avis du Gouvernement est donc favorable, et sans réserve, étant donné que cet amendement traduit le nécessaire équilibre entre notre volonté d’agir et la considération que nous devons porter à l’état actuel des finances publiques.