Cet amendement a sensiblement le même objet que l'amendement qui vient d'être défendu par M. Gillot, avec toutefois une différence : nous nous appuyons sur la réalité de l'île de Saint-Martin.
En effet, il n'existe pas de frontière entre la zone française et la zone néerlandaise de Saint-Martin. En réalité, l'anglais est couramment parlé dans la zone française, et ce d'autant plus que la possibilité de s'exprimer dans les trois langues dans les trois zones a été formellement reconnue par les accords de coopération signés par la France. Grâce à cela, dans la zone de Porto Rico, le français et l'espagnol sont officiellement reconnus.
Par conséquent, ne pas reconnaître le bilinguisme de Saint-Martin serait un déni de réalité.
À mon sens, il est donc préférable de mentionner la reconnaissance des spécificités linguistiques de l'île dans le présent projet de loi organique.