À Blackpool, monsieur Desessard, les secousses sismiques ont, en fait, été de faible intensité : 1, 3 et 2, 3 sur l’échelle de Richter. Mais des séismes d’une magnitude inférieure à 3, il s’en produit en permanence un peu partout dans le monde. Vous êtes du reste bien placé pour le savoir, en tant que sénateur Vert et défenseur de l’environnement ! Aujourd’hui même, dans le monde entier, il y a eu environ 3 000 secousses sismiques.
Ce qui s’est passé à Blackpool ne signifie donc pas grand-chose. Ces phénomènes méritent certes d’être surveillés, mais il convient de les relativiser...
Par ailleurs, vous caricaturez le principe de précaution ! Si l’on vous écoutait, il faudrait tout interdire ! Ce n’est évidemment pas possible.
Pour ma part, je crois à la recherche.
Pour avoir été rapporteur du budget de la recherche pendant deux ans, je puis vous dire que nous avons absolument besoin de la recherche. Vous-mêmes, chers collègues de l’opposition, lors de l’examen du projet de loi sur la bioéthique, vous l’avez soutenue. Il n’y a pas, d’un côté, l’obscurantisme et, de l’autre, les lumières : nous avons tous besoin de la recherche.