Monsieur le sénateur, vous m'interrogez sur l'amélioration de la qualité des relations entre l'administration et les usagers, notamment par le biais des nouvelles technologies.
Pour prendre un permettant de mesurer précisément cette amélioration, je vous indique que les sites Internet des préfectures sont de plus en plus visités : le nombre des connexions est en hausse de 30 % par an depuis 2003. Cela signifie que les usagers ont compris tout l'intérêt de la lisibilité supplémentaire qui est ainsi offerte.
Au-delà de cet aspect, le développement des outils destinés à simplifier les procédures pour les usagers est engagé. J'en veux pour preuve - vous avez certainement pu le constater dans votre département, monsieur le sénateur - l'obtention des certificats de non-gage et l'établissement des cartes grises des les véhicules neufs par voie électronique. Ces exemples se multiplient et illustrent parfaitement l'évolution des transactions en ligne.
Je peux également citer le service offert par les préfectures aux demandeurs de carte d'identité : des messages SMS sont adressés à ceux qui en ont exprimé la demande. Cette démarche est rapide et totalement sécurisée. Là aussi, les chiffres sont particulièrement éloquents.
Toutefois, il ne faut pas trop miser sur ces évolutions technologiques et considérer qu'elles régleront tout. À l'évidence, le contact individuel et direct restera indispensable dans certains secteurs. Cette procédure nouvelle permettra, très concrètement, de libérer davantage de temps au profit de ce contact individuel.
Pour ce qui est des mutualisations d'achats, vous avez raison, monsieur le sénateur, elles doivent se développer. La téléphonie fixe et le mobilier font désormais, je l'ai déjà indiqué, l'objet de marchés cadres concernant non seulement l'administration centrale, mais aussi l'administration préfectorale et la police nationale. Je pense également aux marchés nationaux pour l'informatique. Il s'agit d'une tendance lourde qu'il convient d'accompagner.