Intervention de Évelyne Didier

Réunion du 28 juin 2006 à 15h00
Règlement définitif du budget de 2005 — Débat sur l'exécution des crédits de l'écologie et du développement durable

Photo de Évelyne DidierÉvelyne Didier :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, les phénomènes météorologiques extrêmes dont nous constatons l'augmentation sont la manifestation d'un changement climatique que plus personne ne conteste.

Les activités humaines se sont développées jusqu'ici sans considérer les effets à long terme sur notre environnement : atteintes à la biodiversité, pollution de l'environnement, élévation de la température...

Aujourd'hui, nous savons !

Les rapports parlementaires, les missions scientifiques, toutes les informations recueillies le démontrent, nous devons agir pour tenter d'inverser la tendance.

Pourtant, le traitement de ces questions, sur le plan international comme à l'échelon national, illustre bien les difficultés à concilier développement économique et préservation de l'environnement.

En France, la faiblesse du budget alloué au développement durable et à l'environnement ne permet pas d'être optimiste.

Le gel des crédits intervenu au cours de l'année 2005 a perturbé l'exécution des décisions prises lors du vote du budget.

Des reports de charges sur les exercices à venir sont prévus - et ce n'est pas la première fois -, pour des montants élevés. Au fond, un problème de sincérité budgétaire se pose - je crois ne pas être la seule à le dire -, qui me conduit à ma première question, madame la ministre, à laquelle vous avez d'ailleurs déjà en partie répondu : comment peut-on fonctionner dans ces conditions ?

La dette du ministère atteignait près de 480 millions d'euros au 31 décembre 2004. Nous payons des intérêts moratoires. Au moment où le Gouvernement prône la diminution de la dette, cela fait un peu désordre !

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