Mais je m'éloigne du sujet...
En tant qu'écologiste, je suis bien triste de voir le ministère de l'écologie endetté à ce point-là de près de 480 millions d'euros à la fin de 2004, dont 338 millions pour l'ADEME. La maison brûle et l'on n'a pas assez d'argent pour payer la facture d'eau ! Je suis bien triste de voir la France tenter d'utiliser les impôts pour payer les amendes de l'Union européenne plutôt que de transposer rapidement les directives européennes environnementales, comme vous l'avez signalé, madame la ministre, et je suis donc bien triste d'en être réduit à vous poser la question suivante : face à son déficit de crédits, quelles ont été les priorités de l'ADEME et quels ont été les programmes sacrifiés ? Malgré l'intervention de deux collègues, je n'ai pas eu de réponse sur ce dernier point.